
JEREMY BLANQUET TERRASSEMENT
Après un BEP AENR (Entretien des espaces naturels et ruraux) au Grand mas à Uzès, Jérémy Blanquet est embauché chez un agriculteur comme ouvrier agricole, tractoriste, puis dans une entreprise de TP où il excelle dans le maniement des pelles mécaniques.
Pendant quelque temps, il cumule son emploi de salarié pendant la semaine et d’autoentrepreneur le week-end avec une mini-pelle qu’il a achetée et réparée.
En 2016, il contracte un emprunt à la banque et se lance dans la création d’entreprise. Actuellement, il possède trois camions, trois pelles mécaniques de différentes forces, et un chargeur.
Ses clients se trouvent dans l’agriculture, avec la création ou l’entretien de fossés, du débroussaillage, dans les Travaux Publics avec les tranchées, la viabilisation, le raccordement, et chez les particuliers avec l’emplacement de piscines, d’enrochement, de fondation…
Jérémy Blanquet jouit d’une belle réputation de travail bien fait et préfère ne pas embaucher, ce dont il se félicite en ces périodes de crise où les demandes de travaux se raréfient. Le bâtiment souffre et toute l’économie le ressent.
Cela contraint Jérémy Blanquet à accepter de travailler loin de chez lui, en Haute-Loire, pour un client d’ici qui possède une maison là-bas et lui demande de réaliser un terrassement.
Un site internet, www.terrassement-30.fr, est la vitrine de l’entreprise.
La semaine dernière, un vigneron épandait de l’engrais liquide avec une tonne à lisier qui se renverse au milieu de la vigne. Ce vigneron appelle un collègue, qui ne peut l’aider mais lui conseille d’appeler Jérémy Blanquet. Ce dernier interrompt son travail pour secourir le vigneron. La tâche est délicate, l’écartement des souches permet à peine le passage de la pelle à chenille.
Pas une souche ne sera touchée et la remorque remise sur ses roues puis soutenue pendant le franchissement de la mouillère.
Louis Givelet