Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de La Font-le-Vieux.
En 1813, la commune absorbe celle voisine de Saint-Alban qui, au cours de la Révolution française, porta provisoirement le nom de Marat-de-Bruège.
Blason : De vair à la fasce losangée d'argent et de gueules.
Les origines du nom : SAINT-PRIVAT était un évêque du Gévaudan, martyrisé en 266 par Crocus, roi des Vandales en route pour le Sud. Celui-ci arriva par l’Auvergne jusqu’à Mende et là, découvrant Privat dans son ermitage, le roua de coups jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Localement, il faut faire référence à Christophe de la Fare, Seigneur de Saint-Privat qui remonte la lignée des Seigneurs de Saint-Privat jusqu’en l’an 1200. Durant au moins trois siècles les différents possesseurs de Saint-Privat des Vieux appartiennent à la famille « Des Vieux ».
« Viel » (vieux), serait-il une sorte de signat, rappelant et identifiant le seigneur ?
SAINT-PRIVAT-DES-VIEUX
Une légende tenace veut que la paroisse se soit appelée autrefois Saint-Privat des Vieux Moines, en réminiscence de l'antiquité du monastère de Cendras.
Les travaux de restauration réalisés récemment à l'intérieur de l'église ont permis de mettre en valeur la fenêtre absidiale à double ressaut. Le tore qui l'agrémente retombe sur deux colonnettes par des chapiteaux décorés d'une spirale et de feuillages.
Un même souci ornemental se retrouve au niveau des corniches avec une doucine et un demi-rond à l'extérieur et à l'intérieur de l'abside et un épais quart-de-rond à l'intérieur de la nef.
SAINT-ALBAN DE MAZAC
Alors que l'on sauvait l'église de Saint-Hilaire-de-Brethmas, la coquette église de Saint-Alban de Mazac, totalement ignorée des historiens et de l'Inventaire, subissait les outrages classiques : sacristie difforme, tribune en fer à U, rejointoyage au ciment prompt... Malgré ces dommages, elle conserve un charme certain avec son précieux appareil alterné et son portail méridional à archivolte de dessin lombard.
Elle paraît avoir été construite aux alentours de 1100, sur un pittoresque site de lisière, aux confins des territoires d'Alès, Saint-Martin-de-Valgalgues et Saint-Privat-des-Vieux.