À propos de la Compagnie des mines de La Grand-Combe - Par Barnoyer Robert, Écrits cévenols, 2025
   20/06/2025
 À propos de la Compagnie des mines de La Grand-Combe   -  Par Barnoyer Robert, Écrits cévenols, 2025

À propos de la Compagnie des mines de La Grand-Combe

 

Par Barnoyer Robert, Écrits cévenols, 2025

 

Je me suis lancé dans cette recherche historique avec peu de moyens mais avec enthousiasme. J’avais en tête les références de quelques ouvrages qui constituaient un bon début pour une recherche sur la Compagnie des mines de La Grand-Combe (Gard). Je voulais aborder les aspects économiques et financiers de la compagnie cévenole… C’est-à-dire faire une analyse qui n’avait pas été abordée. L’exemple type était le travail de Bouvier Jean et alii sur le profit dans diverses houillères françaises au XIXe siècle (1853-1913) puis de compléter l’approche, en abordant la période 1836-1853 et de prolonger l’analyse de 1913 à 1946. Le travail a été accompli et divers ouvrages ont été édités et quelques articles sont parus dans des revues alésienne et nîmoise.

Le graphe de Georges Livet figurant à la page 5 de l’ouvrage du centenaire de la compagnie (1836-1936) me fascinait, il exerce un vif attrait mais mystérieux depuis mon adolescence. Il retraçait la valeur boursière et le dividende de l’action de la compagnie… Estimés en or mais réduit au 1/10e, cela m’impressionnait. Je ne savais pas qu’il s’agissait d’un histogramme, je voyais des tuyaux d’orgue partout interrompus par des traits et des chiffres, avec des doubles ordonnées, des grandeurs figurant les diverses augmentations du capital social. Ce travail m’a au moins permis de comprendre ce graphe secret pour l’enfant que j’étais.

Je voulais rendre hommage à mon père, mineur à la Compagnie de La Grand-Combe et ensuite aux Houillères du bassin des Cévennes, après la nationalisation. Je voulais transmettre un énorme attachement à toute ma famille “imprégnée de la mine” au travers de leur emploi et de leurs tâches quotidiennes […]

 

[PHOTO] - Janvier 2013, Michel Vincent passe dans la Rue d’Avéjan devant un chantier, les ouvriers sont en train d’enlever l’enseigne d’un ancien commerce. Ils découvrent alors la très vieille façade de La Compagnie des Mines de La Grand-Combe. Avec l’accord du propriétaire, Michel contacte Patrick Malavieille, maire de la Grand Combe. Il envoie les services techniques pour récupérer ce trésor, le faire restaurer et l’exposer dans le musée du mineur.

 

Extrait d’une article du Cévennes Magazine n° 2345 du samedi 21 juin 2025 disponible chez votre marchand de journaux ou en commande sur notre site internet.