LA RUE JULES CAZOT ET LA RUE BLANCHARDE 1ère partie Par Max Labrot
MON ENFANCE 1945 – 1955 MAX LABROT « DIT » LE MAXOU
Je suis né au 17 rue Blancharde dans la maison Alphonse Dezeuses (plombier zingueur) et dépositaire Berrogaz, au 3ème étage en face de la mamée Supar (son fils, Charles, tenait la maison Supar, Pompes funèbres) et souvent elle nous disait « mon Charlou est veuve »
- Au 1er étage et 2ème habitaient M. et Mme Deseuzes et ses filles Raymonde et Simone
- Au RDC le magasin voûté où étaient exposés toutes les gazinières et les poêles bois charbon et quelques bouteilles de gaz. Au fond une porte vitrée donnant sur une grande pièce servant de cuisine et de bureau dont l’éclairage était fait par des carreaux de verre au plafond (sur la cour au 1er, interdit de marcher dessus)
Au 3ème étage, on entre par la cuisine toute en long, à droite un évier puis le fourneau bois charbon. En face ma chambre et à gauche celle des parents, au fond une terrasse dont la vue donnait sur la maison rue Bouquerie en face la Civette.
- En 1948, lors de la « grève des mineurs » avec ma mère et Mme Deseuzes (Henriette), derrière la porte vitrée du magasin, j’ai vu les mineurs avec les manches de pioches et de pelles les jeter dans l’avaloir qui se trouvait dans l’arrondi du magasin « Garrigues Musique », et partir en courant dans les sens Rue Jules Cazot et derrière rue de Nauliers. Peu de temps après la rue était rempli de CRS sur plusieurs rangs et se diriger vers le marché et la rampe Berthole et le pont de Rochebelle. (J’ai compris plus tard pourquoi les mineurs s’étaient débarrassés des « manches »).
Je sors du 17, 3 escaliers (à gauche) voir photo, plus de magasin sauf en haut à gauche un café et débouche dans la rue Raymond Pellet (la démolition s’est arrêtée là).
- À ma gauche M. Bonnet (serrurier) puis le café Theron (N° 19). Je traverse la rue J. Cazot vers la rue des Nauliers en face le magasin Alès sport de M. et Mme Couret et ses enfants Marie Christine, Didier, Jacquotte et Philippe, donne le bonjour et me dirige à droite vers l’école de la présentation en longeant le mur jusqu’à la rue R. Pellet (aucun magasin sur ce côté), à gauche face « aux châtaignes » et à gauche me voilà à l’école.
cachambre et à gauche celle des parents, au fond une terrasse dont la vue donnait sur la maison rue Bouquerie en face la Civette...
Extrait d'un article de Cévennes Magazine n° 2304 du 07/09/2024 disponible en kiosque jusqu'au samedi 14/09/2024 ou sur notre site internet ICI