Les Voies Ferrées dans la région Privadoise Extrait de La Revue du Vivarais – 1942 Relevé par Christian Bataille
   04/04/2025
Les Voies Ferrées dans la région Privadoise Extrait de La Revue du Vivarais – 1942 Relevé par Christian Bataille

Les Voies Ferrées dans la région Privadoise

Extrait de La Revue du Vivarais – 1942 Relevé par Christian Bataille

 

La création de la voie Livron - Privas - la première réalisée en Ardèche - est en conséquence directe de la prospérité des mines de Privas-La Voulte.

Celles-ci, même avec l’installation de la sidérurgie à La Voulte et au Pouzin, subissaient un dur handicap, par l’éloignement du charbon d’une part, des débouchés d’autre part. Mais, de plus, l’exploitation s’est heurtée à deux difficultés locales extrêmement graves : l’une de surface, les transports, l’autre intérieure, la circulation souterraine des eaux. Après des remèdes de fortune, ces difficultés ont été surmontées efficacement par la construction de deux voies d’évacuation : le chemin de fer, un canal.

Quand cela a été achevé, s’est manifesté à son tour, ou l’a vu, le vice intrinsèque et sans remède : l’irrégularité du gîte et son épuisement…

 

Les transports avant la voie ferrée.

On imagine mal ce qu’a été le transport du minerai avent l’établissement de la voie ferrée, quand il descendait uniquement par la route de l’Ouvèze.

Déjà rien que pour venir à Privas, si celui de Veyras (quartier des mines) arrivait aisément, celui de Saint-Priest, plus à l’ouest et au nord, devait remonter par le mauvais chemin de Saint-Priest au Ruissol pour en redescendre par la grand-route : soit 4 francs la tonne jusqu’au Pouzin. En 1860, l’ingénieur Baudinot évaluera le prix à 3,50 francs jusqu’au Pouzin, 4,50 francs à la Voulte, 8 à Soyons. Première et lourde difficulté. […]

 

Extrait du Cévennes Magazine n° 2335 du samedi 12 avril 2025 disponible chez votre marchand de journaux ou en commande sur notre site internet.