Christophe Rivenq, maire d’Alès depuis samedi 15 Mars
Rien ne change, dit le nouveau maire d’Alès, qui est resté dans son bureau à la mairie d’Alès. Collaborateur de Max Roustan depuis plus de trente ans, il accède à la lumière mais connaît les dossiers depuis longtemps. Les travaux décidés en début de mandat seront achevés avant les prochaines élections municipales, sauf deux, le pont sur le Gardon et la salle de spectacle. Pour cette dernière, l’ancienne clinique de Rochebelle va remplir cette fonction sous l’impulsion du Pelouse Paradise, 1000 places.
La Covid a freiné certains travaux, le quoi qu’il en coûte national ampute les budgets municipaux, 90 % des promesses seront quand même tenues précise le nouvel édile.
Début avril une tour sera détruite au Pré saint Jean, puis commencera la construction d’un centre d’activité économique, avec des ateliers relais dans le style Pist Oasis, pour que le bassin alésien reste un pôle industriel où les entrepreneurs se sentent bien et puissent développer leurs entreprises.
Le marché de l’Abbaye devrait rouvrir au mois de juin. Pour redynamiser le centre-ville. Le commerce de centre-ville qui souffre, mais résiste, doit trouver un second souffle, doit se réinventer face à Internet. Quand on se compare, on se rassure, 20 millions de personnes ont été comptabilisées par un service indépendant. Le pouvoir et le vouloir d’achat sont contrariés par l’actualité anxiogène de ces derniers temps. Des rencontres ateliers vont être organisées avec les services de la mairie, les commerçants et les usagers pour comprendre comment optimiser les services proposés par les commerces. Face à Internet, l’humain doit s’imposer.
Ancienne cité minière, Alès est devenue une ville à taille humaine où il fait bon vivre grâce à Max Roustan et ses équipes. Christophe Rivenq reprend le flambeau avec l’ambition d’œuvrer dans le même esprit, dans un style différent.
Louis Givelet
