De tout temps, la rivière Ardèche servit de voie d’échanges et de communication avec des contrées lointaines.
A partir du XVIème siècle le trafic s’intensifia jusqu’en 1950.
Les cargaisons de marchandises se composaient de :
- Bois venu de la montagne ardéchoise pour la construction
navale royale,
- Charbon de bois et bois de chauffe,
- Châtaignes, céréales, olives, plantes aromatiques...
- Poissons et produits de l’élevage,
- Argile à faïence,
- Pierre de taille de Ruoms-Labeaume.
Si la descente avec une embarcation trop chargée pouvait s’avérer ardue, la remontée des gorges, sans possibilité de halage, était à coup sûr éprouvante.
D’autant plus que la pèche, l’élevage et la culture dans les gorges faisaient parties de leurs activités vivrières. De nombreuses grottes servirent de bergeries, simplement aménagées d’un mur du fond et d’un mur de façade.
N’oublions pas que, fidèle à la tradition, le batelier se voulait conteur d’histoires vraies ou de légendes. Mais il est aussi le guide qui raconte son pays et fait partager ses connaissances.
Leur devise : “Tel qu’on fait sa barque, on navigue”.
Par Marie Tsugar