Le Grand livre du Vieil Alès disparu - Frais de port inclus

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Alès, rasé par un iconoclaste, a vu s'effacer dans le néant cette image restée encore accrochée au fond du cœur des Alésiens qui l’ont connue...

Les démolitions entreprises par Paul Béchard débutèrent en 1958 pour atteindre leur sommet en 1965 et se poursuivre jusqu’à la fin des années 1970, sous la municipalité de Roger Roucaute. La vieille ville du Moyen Âge fut rasée sur environ les trois quarts de sa superficie (2 500 logements) donnant à Alès la deuxième place au rang des villes françaises reconstruites (après Lille et en proportion des populations) (1).

Le chantier de démolition d'Alès, vision infernale, ne s'effacera jamais des yeux de ceux qui l’ont vécue. Revoir les images de ces rues anciennes, celles des monuments historiques, patrimoine irremplaçable, les émeut à chaque fois.

Les remparts (los baris) protégeant les habitants des inondations et des envahisseurs, furent plusieurs fois démolis, puis reconstruits et agrandis à mesure que la ville prenait de l'importance et enfin définitivement détruits et interdits après la Grâce d'Alais en 1629, édit qui mettait fin aux guerres de religion et à la souveraineté des seigneurs d'Alès et d'Anduze. 

Toutes ces rues, ces places et monuments que nombre d'Alésiens ont connus, habités, parcourus, méritaient qu'on leur consacrât un travail de recherche et de conservation. C’est ce qui a été fait une première fois en 1988. Cette première publication : « Le vieil Alais disparu » donnait déjà un inventaire, assez complet de la ville détruite, lequel suscita chez les Alésiens une curiosité grandissante pour amener à l’élaboration d’une nouvelle étude, beaucoup plus complète.

Hélas, deux des collaborateurs, Lucien André et Jean Médard, ne sont plus là pour apporter leur touche personnelle, plus aiguë, puisqu’ils ont vécu ces moments douloureux.

Pour la présentation de ce travail, les rues ont été classées par quartier et l’historique approprié a été développé.

 

Nous n’avons pas réécrit l’histoire d’Alès, d’autres l’ont déjà fait avec une parfaite minutie : Maximin d’Hombre, Achille Bardon, Étienne Duclaux-Monteil, Marcel Bruyère, et plus récemment, Jean Rochette, Jean Favand, Lucien André, Jean Médard, Alain André, pour ne citer qu’eux. Nous n’avons fait que rassembler ces connaissances et en présenter une synthèse que nous souhaitons facile à lire pour le simple curieux de l’histoire d’Alès.

 

(I)             Rapport fait à l’École d'Architecture de Montpellier.

 

Couverture : peinture réalisée par Jean Calderon

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