Le chemin de fer d'Alais à Port-L'Ardoise

La ligne d’Alais à Port L’Ardoise, d’une longueur de 58 kilomètres, a été concédée à Stéphen Marc le 4 décembre 1875. La section de Célas à l’usine Péchiney de Salindres en 1877. La ligne d'Alès ligne principale a été mise en service le 31 juillet 1882 et la section de Salindres n’a jamais vu le jour. La compagnie a édifié une gare monumentale au quartier de la Déroussine à Alès, tandis que les autres stations étaient beaucoup plus modestes. Deux ans plus tard, la compagnie du chemin de fer et de la navigation d'Alais au Rhône et à la Méditerranée, c’était son appellation, a été déclarée en faillite par jugement du tribunal de commerce du département de la Seine le 19 juin 1884. La ligne a été reprise par la compagnie P.L.M. de Paulin Talabot qui n’a rien fait pour la rendre rentable et la première section a fermé en 1938.

Ce livre retrace l’histoire de ce chemin de fer atypique. Tout en suivant ce parcours de 58 kilomètres l’auteur donne un descriptif de toutes les communes traversées (Alès, Saint-Privat-des-Vieux, Mons, Méjannes-les-Alès, Salindres, Servas, Les Plans, Brouzet-lès-Alès, Seynes, Belvezet, Vallérargues, Lussan, La Bruguière, Fontarèches, Saint-Laurent-la-Vernède, La Bastide d’Engras, Pougnadoresse, Cavillargues, Saint-Pons-la-Calm, Le Pin, Gaujac, Tresques, Connaux, Laudun-L’Ardoise) ainsi que de nombreuses anecdotes. Le couvent des Angostrines à Brouzet-lès-Alès, Serge Gainsbourg et Jane Birkin venus sur la ligne en 1975 pour tourner un film, le mont Bouquet, les Concluses de Lussan, les oppidums de Mons, de Gaujac et de Laudun…