Les pompiers à Nîmes pendant la seconde guerre mondiale Documents extraits des Archives Ritter à propos du « Service Incendie Militaire Allemand » de
   09/05/2025
Les pompiers à Nîmes pendant la seconde guerre mondiale Documents extraits des Archives Ritter à propos du « Service Incendie Militaire Allemand » de

Les pompiers à Nîmes pendant la seconde guerre mondiale

Documents extraits des Archives Ritter à propos du « Service Incendie Militaire Allemand » de novembre 1942 à août 1944

Relevé par Georges Mathon

Visitez le site : http : //www.nemausensis.com

 

Lors de nos précédentes études, nous avons largement rapporté la vie du « Corps des Sapeurs Pompiers de Nîmes » pendant cette période de guerre, notamment autour du bombardement du 27 mai 1944.

L’essentiel de nos sources est tiré des archives du Capitaine-Commandant, M. Paul Ritter, Chef du C.S.P.N de 1935 à 1946. Aujourd’hui, nous allons aborder un sujet qui n’a été que très rarement traité : la présence à Nîmes, d’un autre service d’incendie, militaire celui-ci, et directement commandé par l’Armée Allemande d’Occupation, de novembre 1942 au 22 août 1944. Nous n’avons que très peu d’informations sur les activités de ces « Pompiers » ; leur casernement, leurs interventions, leurs effectifs et leur matériel. Leurs archives ne sont pas arrivées jusqu’à nous, et pour cause… En effet, elles ont dû être rédigées en allemand et transmises seulement aux autorités militaires de l’armée d’occupation, si elles n’ont pas été détruites à la « Débâcle » en 1944. C’est encore une fois dans les « Archives Ritter », que nous trouvons des traces écrites de leur existence, notamment au travers de quatre documents que nous étudions ci-après.

 

Relevé du matériel récupéré au mas Bonnet à Courbessac (photo n° 1) :

Il contient deux pages, de format A4 sur la même feuille recto verso, dactylographié puis annoté à la main. Il est non daté et non signé, sur une feuille à en-tête du corps des S.P.N. Il établit la liste des motopompes et du petit matériel récupéré. Il s’agit d’un document interne des sapeurs à leur sous-officier. Il a l’avantage de situer le lieu dans lequel était stocké ce matériel. À ce sujet, il s’agit très certainement du hangar situé à l’intérieur de la Base de Courbessac, casernement des troupes allemandes, établi en partie sur les anciennes terres du mas dit « de Bonnet ». La vue aérienne de la base en 1939 indique bien l’emplacement de ce hangar (photo n° 2). On peut noter aussi, que dans les années 1960, le service d’incendie de la Base 726 se trouvait vraisemblablement encore dans le même hangar.

 

Extrait d’un article du Cévennes Magazine n° 2339 du samedi 10 mai disponible chez votre marchand de journaux ou en commande sur notre site internet.